Au cours des dernières années, la consommation de lait a connu une baisse constante en France. Malgré les efforts des grandes marques industrielles encourageant la consommation de lait et de produits laitiers, certains expriment des réserves sérieuses. Des problèmes tels que les intolérances, les rhumatismes, les maladies cardio-vasculaires, les gonarthroses et même certains cancers suscitent des interrogations sur les bienfaits réels du lait pour la santé. Cette remise en question nous pousse à nous demander si notre traditionnel verre de lait du matin pourrait avoir des effets néfastes plutôt que bénéfiques. Mais qu'en est-il réellement ?
Fig : Les Symptômes de l’Intolérance au Lactose
La valeur énergétique du lait, mesurée en calories (kcal), dépend de sa teneur en matières grasses (lipides). Plus cette teneur est élevée, plus le lait est énergétique et calorique. Des facteurs tels que l'alimentation et la race des vaches influencent la composition en lipides du lait lors de la traite. Par exemple, l'ajout de graines de lin à l'alimentation des vaches peut naturellement enrichir le lait en oméga-3. [1]
La matière grasse du lait comprend environ 406 acides gras différents, avec une proportion de 60 à 70 % d'acides gras saturés (AGS) et 30 à 40 % d'acides gras insaturés (AGI), principalement mono-insaturés. Les protéines du lait se composent de caséines, de protéines solubles et d'enzymes. Les protéines animales présentes dans le lait offrent une valeur nutritionnelle plus élevée que celles des sources végétales, car elles contiennent tous les acides aminés essentiels dans des proportions satisfaisantes. Les glucides du lait sont principalement sous forme de lactose (97 %), favorisant l'absorption des minéraux, en particulier le calcium, et exerçant une action prébiotique positive sur la flore intestinale. [1]
Le lait d'origine animale, principalement issu de vaches, est reconnu pour ses multiples bienfaits. En plus de ses effets antibactériens, antiviraux et immunomodulateurs, le lait joue un rôle protecteur contre certains cancers, les maladies cardiovasculaires et contribue à la solidité du squelette grâce à sa richesse en calcium (120 mg/100 g).
Pour que le calcium soit absorbé au niveau de la paroi intestinale, il doit être extrait de l’aliment dont il provient - lequel doit donc avoir une bonne digestibilité - puis, il doit être mis en solution au niveau gastrique. L’absorbabilité est la capacité du calcium à être absorbé au niveau intestinal en conditions physiologiques. C’est une caractéristique de l’aliment. La biodisponibilité du calcium est sa capacité à être retenu par l’os et les organes. Celle-ci est la résultante de l’absorbabilité intestinale du calcium et de son utilisation ultérieure par les différents tissus de l’organisme. [2]
On le retrouve majoritairement dans les os et les dents (99 %) et dans une plus faible quantité (mais indispensable) dans le sang. En réalité le métabolisme du Calcium touche tous les tissus biologiques. On peut citer notamment la transmission de l’influx nerveux, un rôle dans la contraction musculaire (y compris vasculaire donc aide au maintien de la pression artérielle et cardiaque) ou dans la coagulation sanguine. La norme de cette calcémie sanguine est de 2,20 - 2,60 mmol/L soit 88 - 104 mg/L. Afin de maintenir ce taux dans le sang, l’organisme puise dans les réserves osseuses si l’apport en calcium par le biais de l’alimentation est insuffisant. [1]
En moyenne, les mécanismes d’absorption du calcium permettent de collecter 25 % du calcium du bol alimentaire par jour et diminuent avec l’âge, d’où le besoin plus important chez les personnes âgées. Il existe une inhibition bien documentée de l’absorption du calcium par des oxalates, phytates et tanins qui sont présents dans certains végétaux. Bien que la source laitière soit la plus connue, certains végétaux contiennent une quantité non négligeable de calcium. Néanmoins, ils présentent presque tous un inconvénient commun : le calcium qu’ils renferment se trouve en grande partie insolubilisé par deux acides : - l’acide oxalique ou oxalate (du latin oxalis = oseille), présent dans de très nombreux végétaux notamment les épinards, l’oseille, la betterave, ou encore la rhubarbe ; - l’acide phytique ou phytate, présent en grande quantité dans l’enveloppe des légumineuses et des céréales comme le son, le soja, les lentilles, les haricots rouges, etc. Le calcium végétal est alors moins absorbé, et donc moins biodisponible que celui des produits laitiers et des sels organiques ou minéraux. [2]
Cependant, avec le passage à l’âge adulte des inflammations intestinales vont aussi se développer après la consommation de lait. C’est l’intolérance au lactose qui se caractérise par un déficit en lactase ; le lactose n'est donc pas digéré en glucose – galactose et subit une sorte de fermentation dans le côlon par les bactéries du microbiote (agit comme un prébiotique). Ces fermentations entraînent la production de CO², d'hydrogène, qui provoque des manifestations digestives types flatulences, gaz, diarrhées, etc.
Certains auteurs affirment qu’environ 75 % de la planète ne serait pas capable de digérer le lactose. 41 % des adultes digéreraient mal le lait, soit 20 millions d'individus, parmi lesquels 20 % subissent les symptômes de l'intolérance au lactose, soit environ 4 millions d'individus. On compterait également presque 900 000 enfants intolérants, soit effectivement un total de 5 millions de Français. [1]
L’intolérance au lactose est la conséquence de la diminution de l'enzyme qui dégrade le lactose appelée lactase ; seuls les bébés des espèces mammifères sont donc capables de digérer le lait. Cette chute enzymatique concerne tous les mammifères : rats, singes, souris, chiens, gorilles, cochons, lapins, etc. A l'âge adulte, la lactase serait réduite à 90 % ; plus précisément, ce déficit varie en réalité de 7 % à 95 % selon la situation géographique. A savoir que, malheureusement, l'intolérance au lactose se transmet génétiquement. [1]
C’est pourquoi lorsque ce temps est arrivé il devient nécessaire de diminuer sa consommation de lait et de diversifier les sources d’alimentation en ce qui concerne le Calcium. S’il est communément admis que le calcium se retrouve dans le lait et les produits laitiers, il n’est pas aussi évident qu’il soit bien plus présent dans certaines plantes aromatiques telles que le meloukhia, le thym, la cannelle ou encore le cumin. De même, il est souvent méconnu que le calcium soit fortement présent dans certains poissons comme les sardines et ses produits dérivés.
Le meloukhia (dit aussi mloukhia ou molokheya) est la denrée la plus riche en calcium répertoriée par le CIQUAL (Table de composition nutritionnelle des aliments), mais elle reste pourtant mal connue. La poudre de Meloukhia est l’épice la plus riche en calcium avec 2000 mg de calcium pour 100 g. A titre indicatif, c’est aussi l’herbe la plus riche en fer (toujours selon les données disponibles) avec 87 mg/100 g, loin devant les épinards. [2]
Il est impossible d’en utiliser une quantité suffisante pour pouvoir assurer une partie significative des apports calciques journaliers, mais son utilisation comme condiment reste intéressante pour l’enrichissement minéral de certains plats.
Dans les mœurs alimentaires de certains pays, on retrouve :
- La consommation d’algues, qui peut constituer une alternative aux produits laitiers de par leur densité calcique très attrayante. Cependant, quelques réserves peuvent être émises. Leur richesse minérale s’étend bien au-delà du calcium puisqu’ elles sont toutes extrêmement concentrées en macro et microéléments (Na, K, Mg, P, I, Fe…). De ce fait, il faut rester relativement vigilant car un excès d’apport de ces minéraux n’est pas toujours souhaitable, même s’ils accompagnent une quantité importante de calcium.
- La consommation de petits poissons avec leurs arêtes. La sardine ou le maquereau sont facilement accessibles et relativement peu onéreux. Les arêtes des petits poissons de différentes espèces renferment une quantité importante de calcium. Ce dernier s’y trouve sous forme d’hydroxyapatite, donc associé à du phosphore. Le ratio Ca/P de ces arêtes est en moyenne de 1,67 ; ce qui favorise l’absorption du Ca++ après ingestion.
- L’utilisation de graines germées. Actuellement, elles sont de plus en plus utilisées comme source de calcium dans les jus végétaux
Des Eaux Minérales Naturelles (EMN) riches en calcium (c’est-à-dire avec plus de 300 mg par litre) peuvent aussi compléter l’apport. Il en existe 2 types : sulfatée (souvent des eaux plates) et bicarbonatée (eaux gazeuses). D’après [2], la Courmayeur®, l’Hépar® et la Contrex® sont trois EMN plates, sulfatés calciques et magnésiennes, qui contiennent respectivement 579, 549 et 468 mg de calcium par litre. Les EMN gazeuses sont moins riches en calcium comparativement aux eaux plates. Cependant, la Rozana® et la Salvetat® en contiennent 301 et 253 mg/L ce qui reste notable. [2]
Etant un des minéraux les plus abondant le Calcium se retrouve dans un bon nombre de différentes sources alimentaires, en diversifiant ces sources il est possible d’atteindre les quantités recommandées chaque jour et ceux pour chaque micronutriment. Mais cela peut rapidement s’avérer être un travail qu’il peut être difficile de tenir au quotidien. C’est pourquoi la prise de compléments alimentaires peut devenir une solution de simplicité car ils concentrent dans un petit volume les apports journaliers nécessaires.
Les cures de Calcium à base de coquilles d’huitres peuvent être une alternative très intéressante pour ce qui ne peuvent plus consommer de lait. Le principe actif principal de ces cures est le Carbonate de Calcium (95%), soit 40% de Calcium, la consommation de 2g/jour de poudre est recommandée pour atteindre les 800mg/j en moyenne. En revanche ce produit n’est pas adapté aux personnes allergiques aux fruits de mers, aux personnes souffrant d’hyperthyroïdie, de cancer de la prostate ou bien de problèmes rénaux.
Ce produit convient à toute personne ciblant spécifiquement des problèmes de stress nerveux, d’effort physique et musculaire de longue durée, des dérèglements et douleurs liées aux cycles menstruels et des hormones en général. Recherchant donc : la concentration, la mémoire, le sommeil, la relaxation musculaire, le maintien et la reconstruction du capital osseux. Bon pour toute la population en général, les femmes, enceintes ou touchées par des, peuvent aussi trouver dans ce produit une aide. Des aux jeunes aux personnes âgées, des hommes aux femmes enceintes ou ménopausées.
Océanic Nutrition a mis au point la cure de Calcium à base de coquilles d’huitres pour son action sur tous les tissus biologiques et pour capacité à se substituer aux produits laitiers évitant les désagréments de l’intolérance au Lactose.
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- [1] Le lait, controverse en santé
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01599756/document
- [2] Le calcium à travers l’alimentation